Espace de Partage d'expérience sur la protection des cultures contre les Grands Fléaux
Un amagazine dédié au monde rural affichait comme slogan: "tandis que les autres veulent aller à la lune, nous voulons atteindre le village le plus reculé".
Le monde étant devenu un village planétaire grâce notamment aux NTIC, ce qui se déroule dans le plus reculé des villages peut et devrait être connu du monde entier. Notamment en matière d'agriculture.
Parlant d'agriculture et de villages, il peut être établi que l'essentiel de la mission des services chargés de l'agriculture auprès du monde rural, dans les villages et campagnes, se résume en un mot: VULGARISATION. Ce terme [vulgarisation] est défini comme "l'ensemble des actions permettant au public d'accéder à la culture, en particulier aux cultures scientifiques, techniques, industrielles ou environnementales, c'est à dire aux savoirs, savoir-faire et savoir être de ces disciplines". En outre, la vulgarisation permet le partage des résultats avec le plus grand nombre. La communication étant un "vecteur d'accès et de partage de la culture et des expériences" par excellence, quoi de plus normal que de servir de tous ses instruments, en particulier INTERNET, afin d'atteindre le citoyen le plus éloigné du village, en même temps que le plus grand nombre de citoyens du village planétaire.
But de ce blog
Ce blog a pour but de présenter et de partager les expériences en matière de protection des cultures en général, et de la lutte contre les grands fléaux en particulier.
A propos de la protection des cultures
La lutte phytosanitaire se doit d’éviter ou d’atténuer les dégâts aux cultures et pertes de production attribuables à leurs ennemis, d’origine animale comme végétale. Parmi ces nuisibles certains sont qualifiés de « grands fléaux » à cause de leur haut degré de nuisibilité que leur confère leurs caractéristiques biologiques et la dynamique de leurs populations. L’étendue des dégâts qu’ils sont susceptibles de causer peut conduire aux graves crises alimentaires et environnementales, tandis que leur potentiel invasif ou migratoire rendent leur contrôle difficile et très onéreux, surtout en lutte curative. Pour ce qui est des cultures vivrières, ces grands fléaux ont pour noms les criquets (locustes et sautériaux), les oiseaux granivores et les chenilles défoliatrices. Ces fléaux sévissent surtout dans les zones à écologie fragile et de ce fait, à haut risque d’insécurité alimentaire que sont les régions du Nord et de l’Extrême-Nord, tandis que le dernier compromet l’autosuffisance alimentaire dans les autres zones agroécologiques du pays.